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Maroc : TGV à partir de 2013


Vidéo : Projet de liaison Maroc Espagne


Un tunnel pour relier l'Europe et l'Afrique



Longtemps resté en veilleuse, le projet de construction d'un tunnel ferroviaire reliant l'Espagne au Maroc est de nouveau à l'ordre du jour. Défi technique, humain et financier, mais surtout symbole d'espoir de rapprochement des continents et des civilisations.

Rattacher l'Europe à l'Afrique, c'est le "dixième des douze travaux d'Hercule". "Et ce qui semblait un rêve irréalisable pourrait bientôt se transformer en réalité", souligne le quotidien de Rome La Repubblica. En effet, l'Espagne et le Maroc avancent résolument vers un accord sur la construction d'un tunnel sous la Méditerranée. La distance qui sépare les deux continents au niveau du détroit de Gibraltar n'est que de 14 kilomètres, mais, la profondeur des eaux à cet endroit ne permettant pas de faire des travaux d'ampleur suffisante, il s'agira donc de construire un tunnel long de 40 kilomètres un peu plus à l'ouest. Et ce sera un tunnel ferroviaire.

Ce choix d'une liaison ferroviaire plutôt que routière s'explique par des raisons de sécurité, mais aussi d'environnement. Les conditions de réalisation sont plus complexes que pour le tunnel sous la Manche, ouvert en 1994. Ainsi, étant donné la perméabilité du plancher maritime dans cette zone, le tunnel du détroit de Gibraltar devra être creusé très en profondeur, plus que celui sous la Manche. Le creusement d'un tunnel de service pourrait débuter en 2008-2009, mais en tout état de cause le chantier s'achèverait au mieux en 2025.

El País souligne la difficulté et l'importance d'évaluer le trafic futur. "Il n'y a pas que la géologie et les profondeurs marines qui sont différentes entre le tunnel sous la Manche et celui sous Gibraltar. Il existera aussi des différences de nature et de densité du trafic de passagers et de marchandises", note le quotidien espagnol. Le flux entre le Royaume-Uni, d'un côté, et la France et ses voisins continentaux, de l'autre, ne peut pas être comparé avec le trafic qui circulera éventuellement entre l'Espagne et le Maroc. Ce dernier flux dépendra pour beaucoup de l'ouverture de la frontière entre le Maroc et l'Algérie, et il connaîtra également des pics de fréquentation, comme en été, avec le retour des immigrés pour les vacances.

"C'est à l'Europe que le tunnel profitera le plus", assure pour sa part Chafik Jilali, le responsable marocain du projet, interviewé par Maroc-Hebdo. "Selon nos prévisions de trafic, deux tiers des passagers et trois quarts des marchandises qui vont transiter par le tunnel viendront de l'Europe." Ce qui justifie, selon Jilali, que les Européens investissent beaucoup. Le projet ne profiterait au Maroc et à l'Espagne qu'en second lieu. "Néanmoins, une chose est certaine, le projet de liaison fixe placera ces deux pays au cœur des échanges commerciaux entre l'Europe et l'Afrique, et les impacts seront énormes sur tous les plans : investissement, création d'emplois et création de richesse."

Né il y a un quart de siècle, le projet de liaison terrestre entre l'Europe et l'Afrique passant sous Gibraltar a une dimension symbolique indéniable. "Entre l'Espagne et le Maroc, l'histoire est riche de rencontres, de croisements, de métissage et d'échanges", rappelle l'écrivain marocain Tahar Ben Jelloun dans La Repubblica. "La présence hébraïque et arabo-musulmane en Andalousie a marqué l'histoire de l'Occident. Rapprocher physiquement les deux entités géographiques serait une tardive mais magnifique riposte au fanatisme de l'Inquisition. Construire un pont ou un tunnel ne signifie pas que la circulation entre les deux pays sera libre et sans limites, mais il est évident que cette ouverture bouleversera la politique européenne, qui ces derniers temps a délaissé le sud pour se focaliser sur l'est."

Source: courrierinternational.com

Projets structurants

Parmi les projets structurants et chantiers initiés et futurs de la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër :


L’aménagement de la vallée du Bouregreg

L’aménagement de la vallée du Bouregreg, représente l'un des plus importants projets à Rabat.

Dans moins d’une dizaine d’années, cette zone de plus de 500 ha, devrait comprendre des espaces dédiés au tourisme ( hôtels, activités de plaisance), à l’habitation, l’éducation et le développement économique, et cela, dans le plus grand respect de ce lieu aux atouts écologiques exceptionnels.
Pour plus de détails sur ce projet, consultez le site web suivant: www.bouregreg.com


L’aménagement de la corniche

La corniche longue de 13 Km, représente également un vaste projet d’aménagement orienté vers le tourisme et le loisir.

Cette façade maritime de la corniche comprendra des équipements culturels, de loisir, (construction d’un aqua - park.), des zones d’habitation de moyen et haut standing qui pourront héberger jusqu'à 15.000 personnes et des zones d’activités commerciales et touristiques.
Il est prévu également d’ y construire une tour d’affaires de 50 étages.
Ainsi, ce projet devrait contribuer à résorber l’habitat insalubre et dynamiser l’économie locale en créant environs 7.300 emplois directs, notamment dans les activités touristiques et hôtelières d’animation et de loisirs.


Rénovation des avenues Mohammed V & la Victoire

Divers autres projets sont capables de changer le visage de la capitale et préserver son patrimoine, tel la rénovation de l’avenue Mohammed V, sur laquelle sont concentrés les plus grands édifices de l’état Marocain, et qui est en cours de réalisation. son coût devrait s’élever à 50 millions de dirhams, l’avenue de la victoire suivra, et représentera le nouveau centre ville de Rabat, cet axe deviendra un haut lieu d’animation, avec la présence de salles de cinéma, magasins, restaurants, et également un centre économique.

Pour cela, l’état et la collectivité locale ont cependant prévu un budget de 400 millions de dirhams par an jusqu'à 2010 pour l’embellissement de Rabat.


Schéma directeur des transports

Et afin d’accompagner le développement urbain programmé, la réflexion est entamée, concernant de nouveaux transports en commun. Le parc actuel n’est pas suffisant, il serait donc nécessaire d’avoir des transports de meilleure qualité qui inciteraient la population à les utiliser, moderniser les réseaux de bus existant, et peut être même la mise en place d’un tramway.